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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 22:23
Les Nuits Au Max
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Les Nuits Au Max

Une fois n’est pas coutume et pour rattraper mon retard parce que je suis feignant. Mok. ;-) je vais vous parler des quatre dernières nuits au Max auxquelles j’ai assisté.

Commençons par celle du hollandais violent qui a eu lieu le 24 mai 2014 toujours au cinéma Max Linder à Paris.

Trois films de Paul Verhoeven : La Chair et Le Sang, Robocop et Starship Troopers.

Arrivé à la bourre, je désespérais de trouver une bonne place. C'était sans compter sur l'incorrigible Shin qui était déjà présent. Grâce à lui, nous avons pu obtenir d' d'excellentes places : Celles situés à l'étage, ce qui a permis d'étaler ses jambes. Lol

Nous avons eu un peu peur au début. Mister D, le maitre de cérémonie nous avait dit que la copie de La Chair et le Sang risquait d'avoir des sous-titres allemands incrustés parce que c'était la seule copie numérique de cette qualité disponible. Heureusement, la langue de Goethe n'apparaîtra pas à l'écran. Nous réviserons notre allemand une prochaine fois. ;-)

Cette nuit fût géniale. Revoir les films du cinéaste fou devant un grand écran est tellement génial. Sans mentir, La copie de La Chair et le Sang mais surtout celles de Robocop (qualité Blu-ray) et de Starship Troopers (qualité blu-ray) nous ont bluffé. Les effets sonores et la musiques se montraient d'une rare puissance. A tel point que la dernière vision sur grand écran de Starship Troopers au Gaumont Opéra pour les 40 ans de Mad Movies faisait pâle figure à côté de celle du Max Linder.

Définitivement une nuit ou nous avons repris pour un dollar. Et les films de Paul Verhoeven sont toujours aussi fous, caustiques, ironiques, puissants, épiques, géniaux... je continue ? ;-)

Au petit matin, nous sommes repartis heureux mais crevés avec des magnets de l'inestimable Monsieur Smith qui tient la boutique des goodies. ^^

J'avoue, par paresse ou que je n'étais pas sur Paris, ou parce que certaines nuits m'intéressait moins; ne pas être allé à certaines de l'année 2014. Comme la nuit Japan Expo qui a eu lieu 28 juin 2014, la nuit des fantômes le 4 octobre 2014. Mais pour cette nuit, il y avait Odd Thomas (un inédit de Stephen Sommers sorti en vidéo), puis Fantômes contre Fantômes, Beetlejuice et Fantômes en fête (excellente relecture du Scrooged par Richard Donner et Bill Murray). A l'origine, c'était SOS Fantômes qui devait être diffusé en copie 4K si ma mémoire est bonne. Malheureusement, Le Grand Rex avait prévu une nuit SOS Fantômes aussi. Le distributeur français du film a décidé de ne laisser l'exclu de la copie qu'au Grand Rex en interdisant aux programmateurs du Max Linder de diffuser le film Ivan Reitman. Snif. J'avoue que l'image du Grand Rex a baissé dans mon estime pour le coup mais le distributeur français n'a pas été cool, surtout. Imaginez, des spectateurs venant pour cette nuit au Max Linder avait réservé aussi pour voir ou revoir SOS Fantômes. L'incident sera clos. Mister et son équipe se montreront super généreux dans la tradionnelle tombola. Car oui, ami bloggueur, dans les nuits au Max tu as une tombola et les goodies sont superbes. J'aurais bien aimé gagné l'affiche 3d de Robocop. ^^

Début 2015 aussi j'ai fait l'impasse sur la nuit Rocky le 10 janvier 2015 (Rocky 1, 3 et 4 en VOSTFR) et la troisième consacrée à Hayao Miyazaki le 25 avril 2015 (le château de Cagliostro, Porco Rosso et Sherlock Holmes en VOSTFR).

Revenons un peu en arrière si vous le voulez pour vous parler de la nuit hommage à Robin Williams qui a eu lieu le 6 septembre 2014. Accompagné par Anthony, un ami parisien et amateur de ciné et des marathons ciné, nous avons redécouvert sur grand écran Hook, Le Cercle des poètes disparus et Jumanji. Les programmateurs de la soirée souhaitant rendre un hommage à l'acteur récemment disparu ont demandé l'avis du public via un vote par internet. Le spectateur devait choisir trois films parmi une liste de films de l'acteur. Choix très difficile. Mais surtout je peux comprendre la difficulté de choisir un film proposé en VOSTFR alors que l'on a grandi en regardant l'excellent VF de Robin Williams par les comédiens de doublage français Michel Papineschi ou Patrick Floersheim.

Revoir Hook m'a permis de me faire comprendre que j'aurais du rester dans mes souvenirs d'enfance du film malgré un début génial et un Dustin Hoffman en Capitaine Crochet délectable comme Bob Hoskins en Monsieur Mouche. Malgré son faible temps de présence dans le film Julia Roberts en clochette est adorable et touchante. ^^

Le cercle des poètes disparus sera magique. Le film, galvanisant, et émouvant aussi. A la fin du film il y a eu deux salves d'applaudissement et des larmes sûrement. Pour Jumanji, la fatigue et le petit matin s'approchait mais le rythme et surtout le son puissant nous ont réveillé. Entre chaque film, nous avions droit à des extraits des films de l'acteur. Sympa ! ^^

La fin de l'article arrive. Rassurez-vous. Faisons une pause avec le Palmashow. ;-)

http://www.beewuz.com/la-scene-coupee-de-die-hard-palmashow-video_efa643262.html

Le samedi 8 novembre 2014 fût une nuit consacrée à Jurassic Park avec la diffusion des trois films : Jurassic Park en 3D siouplait, Le Monde Perdu et Jurassic Park 3; tous en VOSTFR. Une superbe nuit même si je regrette de ne pas être arrivé un peu plus tôt pour être mieux assis et profiter au mieux de la 3D en étant plus près de l'écran. Un chouilla dommage d'avoir proposé les films en VOSTFR surtout quand tu es habitué à la VF et nottament dans le 1er volet avec les répliques de John Hammond « la vie trouve toujours un chemin » et Jeff Goldblum « Dieu crée les dinosaures... ». Mais là je chipote et nous avons été servi sur un plateau de raptors furieux avec un son et une image bluffante. Les dinosaures font toujours aussi vrais surtout dans le 1er et le 2nd volet. Le 3ème volet est un peu plus faible surtout pour les effets visuels mais le plaisir de revoir Sam Neil, les dinosaures mais pas la sonnerie de téléphone du personnage de M. Kirby. :-(

Je tiens à dire merci à M. Smith pour sa gentillesse et sa générosité sur les goodies. Imaginez, il avait proposé des pass Jurassic Park plus vrais que nature. Wow ! La classe. Fan des 3 films, j'en garderais un pour Kana la swedish, une fan des dinosaures et des films aussi. ^^

Last, but not the last, Shin, Pacboy et votre serviteur sommes allés à la nuit Matrix avec les 3 films : Matrix, Matrix Reloaded et Matrix Revolutions. Cette nuit nous permis de revoir les films dans d'excellentes copies. Boudiou les moments de bravoure comme les entrainements ou le hall dans le 1er volet avec le bullet time, la scène de poursuite dans le 2 ou l'attaque dans le 3 nous en auront plein les mirettes. Nous redoutions la scène de l'Architecte un peu bavarde mais ça a été. Mais la scène ou le mérovingien est toujours aussi hilarante. Surtout cette nouvelle vision des trois films m'a permis de mieux apprécier le second et le 3ème volet. Notons aussi qu'entre chaque film il y a eu 3 courts d'Animatrix. Classe ! ^^

En espérant que cet quadruple récap. Ne vous a pas trop paru trop long. Vivement la prochaine nuit qui aura lieu demain : Mad Max1, Mad Max 2 et Mad Max Fury Road. Ca va rugir !

 

 

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 13:51

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Curieuse ironie du sort pour le dernier long de Joe Carnahan. Lâché par le studio distribution Universal, le film s'est malheureusement retrouvé mis de côté avec une sortie non plus au ciné mais en VOD. Triste mais pourtant Stretch, film sympathique et foufou est une oeuvre de qualité du réalisateur de SMOKING ACES / MISE A PRIX à part qu'il manque la folie et passionnante histoire de ce dernier.

 

Résumé :

« Quand un chauffeur de limousine réalise qu'il ne lui reste plus qu'une nuit pour se procurer l'argent dont il a besoin pour rembourser une énorme dette, c'est la panique : le voilà prêt à tout pour trouver la somme. Cette nuit-là, il a pour client un milliardaire reclus doué de bien étranges appétits. Qu'importe : le chauffeur fera tout pour satisfaire ses moindres désirs. Plus la nuit avance, plus ils font des rencontres dangereuses. Il se pourrait bien que ce curieux client soit son dernier... »

 

Je l'avoue. Depuis Narc, j'essaie de voir tous les films du cinéaste au cinéma. Bon, ok j'ai loupé SMOKING ACES mais j'ai adoré THE A-TEAM / L'AGENCE TOUS RISQUES et THE GREY / LE TERRITOIRE DES LOUPS. Mais je devrais me bouger et regarder ses courts aussi. :-)

Voilà après cette intermède sur ma pomme, attardons-nous un peu sur STRETCH.

 

Sorti en 2014 le film n'eut pas les honneurs des salles de cinéma. Un comble. La major Universal ayant décidé de retirer des écrans une première puis une second fois le long-métrage. Leur explications étaient peu claire. Mais il ne fait aucun doute que le succés au box-office du film s'en est ressenti. Vulgairement diffusé en VOD, le film a peiné à se faire connaitre.

Pour autant on y reconnaît la patte de Joe Carnahan et nous avons droit à un casting cinq étoiles qui s'amuse dans ce film. Version californienne du After Hours de Martin Scorcese.

Dans Stretch, le réalisateur retrouve plusieurs acteurs avec qui il a travaillé.
Ray Liotta (NARC, SMOKING ACES), Patrick Wilson (THE A-TEAM), James Badge Dale (THE GREY) et Chris Pine (SMOKING ACES).

 

Suivant les déboires de Stretch (Patrick Wilson), nous y suivons sa nuit de folie.Et là autant vous dire que cette nuit est mémorable. Sans toutefois être aussi tarée que celle de VERY BAD TRIP (et je ne dis pas ça parce que Ed Helms est dans le film). D'ailleurs son rôle rappelle celui d'Antonio dans UN CRIME FARPAIT. Ses apparitions étant très drôles.

Mais le film a de nombreux guests comme Norman Reedus, Rya Liotta et David Hasseloff (ces deux derniers jouent leur propre rôle). Voir aussi James Badge Dale jouait un français précieux est drôle aussi mais le must demeure C. Pine en fou furieux allumé. A lui seul, il vaut le coup de découvrir le film. Si Si ! ^^

Jessica Alba, méconnaissable mais dynamique et touchante dans un rôle de standardiste.

 

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D'ailleurs, il ne faut pas oublier tous les seconds rôles qui ont leur importance dans le film. Car même si le film présente des personnages hauts en couleur, on a du mal à s'attacher à l'histoire comme dans SMOKING ACES ou THE GREY (qui avaient tous les deux beaucoup de personnages). Dans Stretch on est le héros du film et on y suit sa vie quotidienne. Autant le dire tous les personnages sont géniaux mais l'histoire manque de pep's malgré la réalisation classe et piquante de Joe Carnahan. Se moquant des coulisses d'Hollywood le film manque de folie. C'est dommage car avec tous ces personnages je n'ose imaginer ce que pourrait donner une adaptation du Livre sans Nom par Joe Carnahan.

 

Stretch avec la voix-off, les apparaitions des textos, les mimiques du héros (le briquet, « yes indeed) et la bonne humeur des comédiens dont le réal qui fait un caméo reste un film attachant mais un brin trop sage. Un bon polar mais j'attendais mieux de Joe Carnahan. :-)

Mais je reste toujours fan de ce grand monsieur. Au passage allez voir son premier long Blood, Guts and Bullets. M. Shin, tu me le rends mon dvd ? :-)

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 09:32

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C’est en lisant une interview du réalisateur du film dans le dernier numéro de L’écran Fantastique que j’ai appris que ce DTV venait de sortir. Sous l’excellent éditeur français Wild Side, le film vient de sortir sur le territoire français. Film atypique, le réalisateur Jabbar Raisani propose un « documenteur » comme District 9 ou Forgotten Silver. Le film n’en étant que plus réaliste mais il en devient presque aussi poignant qu’Armadillo (documentaire de 2010 sur les soldats danois envoyés en Afghanistan).

 

Synopsis du film Outpost 37

2021. Première invasion extra-terrestre. La plupart des grandes villes du monde ont été détruites. Les survivants ripostent à travers le monde. 2031. Une équipe de tournage suit le 37e régiment, une troupe de soldats d’élite, jusqu’à l’un des plus dangereux avant-postes de la résistance. Mais rien ne peut les préparer à ce qu’ils vont découvrir…

 

Spécialiste des effets visuels, Jabbar Raisani a fait ses armes sur des grosses productions hollywoodiennes comme Iron Man, Machete et Predators. C’est pendant le tournage de ce dernier film qu’il a rencontré le réalisateur de seconde équipe Blake Clifton. Les deux hommes ont commencé à développer un projet de film.

 

« ALIEN, ALIENS ET TERMINATOR sont mes films favoris et l’on retrouve leur influence sur OUTPOST 37 qui fait appel à beaucoup d’effets de plateau, et des améliorations numériques, les créatures étant crées à partir de maquillages et parfois retouchées par des effets visuels. » explique le réalisateur.

Mais Surtout ce dernier insiste sur son expérience dans la série Game of Thrones qui lui a permis « de savoir quelle technique utiliser selon la situation pour obtenir un meilleur résultat. »

De part son petit budget le réalisateur et son chef-opérateur ont opté pour un tournage caméra à l’épaule. Nous y suivons trois recrues qui vont arriver au camp retranché « Outpost 37 ». Le film généreux en fusillades et explosions est suprenant par la lisibilité de ces scènes sans que cela donne le tourni. Le film possède différents moments. D’un côté des interviews des soldats assis devant un fond noir (des moments presque aussi poignants que ceux des vétérans de BAND OF BROTHERS et THE PACIFIC) et de l’autre des scènes prises sur le vif par les journalistes/documentaristes.Ce partie prit fait toute la saveur du film. Attachant mais rythmné il comporte de moments de bravoure comme la première attaque. Notons que les effets sonores ont leur importance. Ce qui permet de différencier les ennemis dans la confusion des attaques. Le film révèle aussi des surprises dans son histoire. Il y a un parallèle évident entre le pitch du film et la situation actuelle des forces de l’OTAN présentes même si J. Raisani s’en défend. « Il n’y a pas vraiment de parallèle strict avec la situation actuelle, et nous ne cherchons pas à délivrer de message politique. C’est plutôt une allégorie sur le monde militaire moderne. Ces hommes se retrouvent perdus au milieu de nulle part sans réel soutien. S’il y a évidemment des parallèles avec la réalité, c’est avant tout un film de SF. »

 

Mais le film montre aussi une direction artistique de qualité. Le tournage s’est déroulé en 24 jours, ce qui est peu mais l’équipe a pu bénéficier de trois mois de préproduction permettant de préparer ce tournage intense. Ainsi comme l’explique le réalisateur la majorité des explosions sont réels. Un travail important a été fait sur l’apparence des militaires et leur véhicule et les logos de la force armée. Ce qui m’a bluffé c’est le look des Heavies (les extra-terrestres restaient présents sur Terre) rappelant les locustes d’une célèbre franchise de jeu vidéo ou plus à un croisement entre le Nemesis du jeu vidéo Resident Evil 2 et le Terminator.

Sans trop dévoiler l’histoire qui réserve suffisamment de rebondissements. Ce film demeure une excellente série B, émouvant, attachant et riche en action. « Notre idée était non pas de faire un found footage composée d’images capturées par des amateurs, mais de simuler un documentaire ou des professionnels mettraient tout en œuvre pour obtenir les meilleures images possibles afin que le film plaise au public. »

Ah oui et les effets visuels sont réussis. Surtout le début et la fin. ^^

 

Oupost 37 est un film de bataille presque aussi bon mais plus lisible que World Invasion Battle Los Angeles ou Battlefield ou Starship Troopers,  la référence. Mix entre Rio Bravo et Gears of War.

 

Sources : interview de Jabbar Raisani par Yann Lebecque // L’Ecran Fantastique page 70 et 71.

 

 

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 17:00

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En cette période de fêtes, j’ai décidé de choisir trois films sur Noêl chacun revisitant le mythe avec de l’humour noir, de l’horreur et un peu de magie quand même. ;-)

1ER LONG Cinéaste à suivre de très près RARE EXPORTS (le titre international) est une oeuvre prenant à revert la magie de Noêl en pervetissant l’un de ses plus grand symboles ; le père Noêl pour en faire un boogey Man avide de chair fraiche, punissant les enfants comme un père fouettard. C’est un conte (comme le rappelle l’arroche sur l’affiche anglaise) sur cette période qui prend tout ce que nous connaissons sur le gentil père Noêl pour te servir un Glu Wine Mit Schuss (vin chaud avec du rhum) très épicé. Pas un film pour les enfants.

 

Synopsis : «

Dans le grand Nord lapon, une équipe de recherche américaine étudie des échantillons de forage au sommet d’une montagne et pense avoir découvert un ancien monticule funéraire à l’intérieur duquel quelque chose a été caché. La veille de Noël, le glacier près de celle-ci s’est couvert de sang. Des centaines de rennes qui ont été rongés jusqu’à l’os gisent dans la neige. Les explosions entendues des mois durant semblent avoir rendu fous les loups de la région. Le fils d’un chasseur de rennes local est quant à lui convaincu que ce n’est pas l’œuvre des loups… (Allociné) »

 

En 2003 Jalmari Helander fût approché par la société Woodpecker Films pour réaliser un court-métrage. Travaillant l’histoire et le scénario avec son frère il réalisa un film de 7 minutes intitulé RARE EXPORTS INC. Le court-métrage décrivait un groupe de chasseurs allant traquer une curieux animal. ;-)

 

 


Photographie soignée, jeu minimal mais charismatique des comédiens, musique douce propre aux contes et  épique comme dans les films et voix-off rocailleuse, le film ressemble un clip promo d’une multinationale proposant des pères Noël livrés dans le monde entier pour les fêtes de fin d’année. Incroyable mais vrai. Humour noir aussi.

En 2005 la même équipe fit RARE EXPORTS SAFETY INSTRUCTIONS, une autre réussite.

 

 


 Les deux courts métrages seront des succès critiques mais aussi populaires (beaucoup de vues sur les sites de vidéos en ligne). En 2010 le rêve de Jalmari Halander se réalisera. Il tournera son premier long-métrage. Poussés par ses proches et un ambitieux producteur qui collectera des fonds en Norvège, Finlande, Suède et en France.

 

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En reprenant certaines séquences des courts mais aussi une partie du casting et de l’équipe technique, le réalisateur va peaufiner son histoire pour en faire une pré-quelle aux 2 courts. Un excellente idée mais qui n’empêche pas de revoir les courts après. Chronologiquement, on peut voir les trois métrages d’une traite si on le souhaite.

 

Ainsi Père Noël Origines (j'avoue préfère le titre plus magique RARE EXPORTS, A CHRISTMAS TALE) est un film inspiré. Il prend la légende à revers pour la réinventer. Le film réservant pas mal de surprises et des moments de bravoure. Ainsi le film commence doucement comme un conte ou nous sommes avec Pietar, un enfant finlandais vivant seul avec son père. Avec son ami; Pietari, curieux recherchera dans de vieux livres la véritable histoire du père Noël : pas de père Noël coca comme ils le disent mais plus un père fouettard pervers et avide de sang. Glup. Et au fûr et à mesure le conte pour enfants se transformera en film fantastique. Pietari, convaincu de la méchanceté du père Noël va vouloir prévenir ses proches qui ne l'écouteront pas au début.

D'un film gentillet, la dernière partie se transformera en film épique. Sans trop en dire, nous y verrons un gamin prendre la tête de la résistance dans des scènes épiques et magiques.

 

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Je trouve que le film a un léger manque de rythme au milieu mais heureusement la première et la dernière partie sont génial. RARE EXPORTS est un film drôle mais aussi triste (le moment ou le père et Pietari partage un repas le soir te met la larme à l'oeil).

On peut penser aussi que le film est un hommage aux productions Amblin et consort des années 80 commes MONSTERS SQUAD, LES GOONIES, LES AVENTURIERS DE LA QUATRIEME DIMENSION, GREMLINS (la liste de instructions de sécurité rappellent les trois règles du film de Joe Dante).

 

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C'est un film finement réalisé et qui se savoure sur grand écran. Mais ce n'est pas un film pour enfant. Vivement le prochain du réalisateur BIG GAME, survival inspiré entre Maman, j'ai raté l'avion, New York 1997 et Rambo. ;-)

Vivement la sortie.

 

Article du Cinéphile Amateur sur RARE EXPORTS.

http://vladimirlebrun.free.fr/blog/index.php?post/P%C3%A8re-No%C3%ABl-Origines-%28Rare-Exports%3A-A-Christmas-Tale%29

 

 

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 11:12

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Heureux événement en ce glorieux week-end du 21 au 23 mars 2014 pour les bisseux et bisseuses venus fêter ce vingtième anniversaire. Devant une programmation alléchante les amateurs de bizarreries, de cinoche de genres (western, monstres, wu-xia pian, giallo, bataille…), difficile de ne pas résister.

Ce vendredi 21 mars avait lieu la soirée d’anniversaire des soirées bis. Accompagné des fidèles Shin et Pacboy, nous étions arrivé suffisament tôt pour avoir de bonnes places. Ce début de soirée s’annonce sous des bons auspices. Je reconnais quelques fidèles dont le sympathique Patrick Julliard (présent à la soirée spécial Sergio Martino-Luc Méranda au Nouveau Latina), Christophe Lemaire (la bible du bis mais pas que. Je n’ai jamais osé lui parler, M. Lemaire était présent aussi à la soirée Sergio Martino). Il y avait aussi Gargamel (désolé mais je ne connais pas son nom mais il ressemble beaucoup au personnage ;-) ), le fidèle Plastic Man et d’autres visage familiers.

 

 


Présenté par Jean-François « Dieu » Rauger, fidèle animateur des soirées bis depuis 20 ans donc nous a présenté avec sa classe et son élégance naturelle le déroulement de ce week-end. Car non content de proposer une soirée d’anniversaire, la Cinémathèque s’est placée sous le signe du bis pendant ce week-end avec El Chuncho, La rage Du Tigre, L’Empire des fourmis géantes…

 

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Lors de la soirée du vendredi 21 mars, Jean François Rauger était accompagné de Christophe Bier, Gilles Esposito (co-auteur d’un livre hommage à ces soirées), Olivier Père ainsi que toutes les personnes ayant participé dans le passé ou actuellement à l’aventure des soirées bis. Car, comme le raconte avec passion Dieu, j’ai appris ou avaient lieu ces premières soirées pas loin de la place de la République. Plus tard, c’est avec émotion que nous verrons comment se sont imposées ces soirées faisant office d’alternative au sein de la vénérable Cinémathèque Française.

 

 


 


Après sa présentation, il y aura un discours sur le livre par les 2 auteurs. L’objet est de toute beauté et comme Indiana Jones dans le 1er film, j’ose dire « je l’avais, je le tenais dans la main ». Cet objet collector regroupe tous les flyers de ces soirées bis. D’ailleurs M. Shin, garde précieusement tes flyers. Le coffret contient aussi des témoignages des programmateurs sur ces soirées. Un jour, il sera mien, oh oui, un jour. La soirée se poursuivra par des applaudissement mérités. Seront diffusés un court-métrage animé assez loufoque mais fendenard et une heure de bandes annonces aussi tarées que malsaines de films bis. Un super cadeau mais trop long. D'ailleurs, Lou Castel venu présentter le film le diras aussi.

 

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Enfin, peu après El Chuncho / Quién Sabe ? Sera enfin diffusé. Quel plaisir et quelle superbe image proposée du film dans sa version intégrale. Shin et Pacboy ont adoré. ^^ Nous somme ressortis exaltés de la salle.
Le lendemain, en solo cette fois-ci je me suis précipité à la Cinémathèque pour aller voir LA RAGE DU TIGRE. Toujours aussi puissant et épique dans son final et cette musique. ^^

Je n'ai pas pu assister aux autres séances du samedi et dimanche. Mais je dois avouer que les autres films m'attiraient moins.

 

C’est en lisant Mad Movies que j’ai appris l’existence des soirées bis. Le magazine, toujours partenaire des soirées parlait des soirées savait faire saliver le futur bisseux que j’allais devenir (je ne prétends pas être un expert, juste un amateur curieux). Ainsi quand je suis arrivé sur Paris, une des premières balades fût d’aller voir à la Cinémathèque et prendre la température. J’avais dans l’idée de prendre un billet pour la nuit excentrique qui se déroulait ce même jour. Mais plus de place à vendre. D’ailleurs, je ne comprends jamais comment les places partent si vites. Il faut se lever tôt et avoir des relations pour obtenir une place. Pour les soirées bis, je me rendis la première fois début 2008 je crois pour aller voir une soirée de polar italien mais ma mémoire me joue des tours. Quoiqu’il en soit, après avoir vu ces 2 films j’avais envie de revenir à ces soirées. La copie pleine de rayure, la vf olé olé avec ces répliques fendardes. Il m'est arrivé par la suite d'y retourner seul ou avec des amis. Plus on est fous, plus on rit.

 

J'ai sélectionné quelques soirées mémorables ou j'étais présent.

 

 2 mars 2012 Bruce Lee sans Bruce Lee

-Bruce Lee un héros légendaire

-Il était une fois Bruce Lee

 

Vendredi 24 avril 2009 Hommage à Cirio H. Santiago

-Mission Finale

-Les guerriers du futur

 

15 février 2008 SERIE B AUX PHILIPPINES

- Beast of Blood

- Stryker

 

21 novembre 2008 NINJAS

-Ultime Violence

-Prière pour un tueur

 

28 juin 2013 Les Inédits de la Cannon

Delta Force 3

 

15 novembre 2013 Cyborg m’était conté

Atomic Cyborg

 

4 novembre 2011 Music Hall

Magic

 Le tueur à la rose rouge

 

8 mai 2009 Cannon, la série B des années 80

- Le Ninja Blanc

- Delta Force 2

 

28 août 2009 Autour d’Inglourious Basterds de Quentin Tarantino

- Une poignée de salopards

 

19 juin 2009 WILLIAM CASTLE : SEANCES EXCEPTIONNELLES AVEC ATTRACTIONS !

- La nuit de tous les mystères

 

27 février 2009 POLARS ITALIENS

- Opération Jaguar

- La Guerre des gangs / Luca le contrebandier

 

30 septembre 2011 Cinéma bis : Enzo G. Castellari, le coriace

  • Tuez-les tous et revenez seul

  • Action immédiate

 

 

14 décembre 2012 D'Amato's Touch

-Le Gladiateur du Futur

 

 

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La découverte de ces raretés m'a donné envie de poursuivre ma recherche de films bis. Avec ces soirées, je me mis à connaître plus de gens et lire plus de livres et sites spécialisés. Comme disait Shin : « la connaissance s'accroit en la partageant. »

 

 Merci à Jean-François Rauger ainsi qu'a toutes les personnes ayant participé et qui participent encore aux soirées bis.

 

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Liens :

Coffret 20 ans des soirées bis

http://www.serious-publishing.fr/fr/product-34

 

Article de Roggy : spectateur assidu des soirées bis. ;-)

http://laseancearoggy.jimdo.com/soir%C3%A9e-bis-cin%C3%A9math%C3%A8que/perles-in%C3%A9dites-du-polar-us/

 

Article de Vladdy

http://vladimirlebrun.free.fr/blog/index.php?post/Le-faucon

http://vladimirlebrun.free.fr/blog/index.php?post/Cross

 

Bits sur les nanars : émission de Rafik Djoumi

 


 
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 23:08

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La première fois que j’ai entendu parler de ce film c’est lorsque j’ai vu un extrait montrant une course-poursuite à pied dans une ville.

 

 


 

 

Un film se déroulant pendant la guerre civile en Irlande du Nord avec jack O’ Connell. Il ne fallait pas hésiter. Survival urbain avec des seconds rôles savoureux, ’71 se veut plus film de genre pur que reconstitution historique. D’ailleurs, comme l’explique le réalisateur Yann Demange :

"Il y avait la matière pour transcender ces événements spécifiques pour aller vers quelque chose de plus universel et intemporel, 71 Belfast évoque n'importe quel conflit actuel. Il pourrait se passer en Syrie, en Afghanistan ou au Moyen-Orient. C'est bien plus cela que la situation en Irlande du Nord qui m'a convaincu de faire ce film."

Le résultat, un film mordant porté par d’excellents comédiens. Dommage que le milieu du film pèche un peu dans son rythmne. Mais on comprend les enjeux dans cette partie.

 

Résumé

Belfast, 1971.
Tandis que le conflit dégénère en guerre civile, Gary, jeune recrue anglaise, est envoyé sur le front.
La ville est dans une situation confuse, divisée entre protestants et catholiques.
Lors d’une patrouille dans un quartier en résistance, son unité est prise en embuscade. Gary se retrouve seul, pris au piège en territoire ennemi.
Il va devoir se battre jusqu'au bout pour essayer de revenir sain et sauf à sa base.

 

71 débute par un écran noir ou nous entendons 2 personnes se battre. Le rapide cut nous montrera que ces sont deux soldats qui s’entrainent. Ce début percutant nous permet de nous identifier au soldat Gary Hook (Jack O’ Connell). Nous y suivrons son entrainement dur avant que leur sergent instructeur ne leur dise qu’ils vont devoir allés en Irlande du Nord pour pacifier la zone. Nous ferons la connaissance de la milice unioniste ainsi que des leur officiers dont le leader jouait par l’excellent Sean Harris.

A peines arrivés à Belfast, les jeunes recrues vont avoir un baptême du feu en voulant sécuriser un quartier sensible. La mise en place est géniale et on sent la monté en tension grâce à une caméra qui capte les scènes sur le vif. Cela dit quand l'action commencera, avec la géniale scène de poursuite nous verrons le montage se fera plus cut et l'impression d'immersion encore plus intense. C'est dommage que l'intensité du film baisse après cette scène. Gary, en fin de compte va finir par virevolter malgré lui dans les camps (pro-républicains et loyalistes). Mais le film ne donne pas l'impression que l'on s'inquiète de de son sort alors que la ville est en zone de guerre et que certains membres des 2 camps veulent le supprimer pour des raisons différentes.

Pour autant c'est très intéressant de voir tous ces seconds rôles dont le charismatique Corey Mc Kinley qui joue un jeune membre loyaliste vouant une haine féroce aux catholiques.

Même si les enjeux se dévoilent peu à peu dans le film, on ne ressent que rarement ce sentiment de solitude et de stress comme dans les survival urbains NEW YORK 1997 et THE WARRIORS (références assumée de Yann Demange).

Pourtant le film a une excellente photographie nocture, un final réussi avec une musique d'inspiration carpenterienne (pendant le cache-cache dans l'immeuble), des seconds rôles attachants et charismatiques et un Jack O' Connell jouant plus sur la sensibilité même j'avoue avoir préféré sa performance dans LES POINGS CONTRE LES MURS. Le plan-séquence est excellent aussi. Puissant !

 

Je suis sorti un peu déçu du film qui se veut neutre sur le conflit mais en montrant une image plus nuancé des certains membres, ce qui est intéressant. Le gros défaut, c'est de ne pas ressentir plus d'empathie pour le personnage principal. Un survival qui manque un peu de pêche. :-(

 

 

 

Sources : allociné

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 23:52

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Question : quel est le rapport entre Cheech Marin et Bordeaux ?

Réponse : Ben, je ne vois pas. Et pourtant, c’est bien cette exposition qui a lieu en ce moment à Bordeaux. L’acteur-réalisateur-producteur est aussi un passionné d’art. Cette exposition aux supports variés est issu en partie la collection personnelle de l’artiste. ^^

2014 marque le cinquantième anniversaire du jumelage des villes de Bordeaux et de Los Angeles. A cette occasion plusieurs évènements ont se sont déroulés dans la capitale girondine et la mégapole californienne comme des concerts, expositions, fêtes… Chaque ville mettant en avant la culture de l’autre. Des invités et personnalités firent de part et d’autre le déplacement. 
Nous nous intéressons pour notre cas à Cheech Marin et plus particulièrement l’exposition Chicano Dream. ;-)

Présenté au Musée d'Aquitaine cette exposition rassemble des oeuvres d'artistes « chicanos » avec une partie de la collection personnelle de Cheech Marin. Ce fût une agréable surprise que l'acteur-réalisateur-scénariste plus connu pour les rôles chez Robert Rodriguez ces dernières années nous fassent découvrir sa passion pour les arts. Comme il l’explique dans la vidéo il nous parle de sa passion pour la peinture et ce qui va lui faire acheter la toile d’un artiste.

 

 


 

 

La visite commence dans un long couloir. Nous y entendons une musique « latina » je suppose qui met dans l’ambiance. D’ailleurs, cette musique continuera lors de la visite de l’exposition permanente traitant de la période pré-historique à la période actuelle en Aquitaine. Lol Ce qui ne manquera pas de créer un effet décalé rigolo quand tu verras la pierre poli et les statues plus austères de la période gothique. ;-)

Revenons à Chicano Dream. La visite commence donc par le long couloir. A droite se trouve une grande photo prenant tout ce côté du mur, une ancienne voiture avec derrière des tags. De l'autre côté se trouve plusieurs affiches militantes ou festives jolies. Passé, le couloir, des crânes sympathiques acceuillent le visiteur comme je le suppose au Dia de los muertos.

 

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Viens ensuite la partie historique de l'exposition avec des photos et la chronologie de la culture chicano aux USA. On apprend sur ce parcours que « chicano » désigne une personne qui vivait dans les territoires mexicains annexés par les USA au 19ème siècle. Peu à peu ce mot va désigner les descendants et plus généralement les personnes de culture mexicaine ou sud-américaine vivant aux USA. Ces photos étaient très touchantes car on y apprenait la difficulté d'intégration dans la société des personnes appelées chicanos.

 

Heureusement, les prochaines salles seront plus radieuses certaines peintures belles ou dures, au style différent. La plupart des toiles montrent des quartiers, des maisons mais aussi des gens. Enfin la visite se termine par la partie Chicano Power permettant de montrer les revendications civiles et sociales des "chicanos" aux USA dans les années 60. Puis une partie affiche sur le Dia de los muertos viendra conclure la visite. 

Petite sélection. ;-) A noter que la jeune âge de certains artistes. 

 

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Roberto Gutiérez, "City Terrace", 2004

 

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Jaime "Germs" Zacarias, "Tribute to Magu", 2012

 

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Wayne Alaniz Healy, "Beautiful Dowtown Boyle Heights", 1993

 

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Shizu Saldamando, "Cat and Carm", 2009

 

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Jaime "Germs" Zacarias, Los Doyers, 2012


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Frank Romero, "Downtown Freescape", 2000

 

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Frank Romero, "The Arrest Of The Paleteros", 1996

 

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Frank Romero, "Pink Landscape", 1984

 

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David Botello, "Alone And Together, Under the freeway", 1992

 

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Margaret Garcia, "Michael Flechtner, Carolina Saucedo, Willie Middlebrook", 2001

 

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César Martinez, "Bato Con Sunglasses, 2000

 

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J'ai oublié de noter le nom. :-(

 

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Leo Limon, Dia De Los Muertos 4. Nov. 1979. celebration program

 

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Vincent Valdez, "Kill The Pachuco Bastard!, 2001

 

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Nous avons beaucoup appris lors de cette visite. Certaines toiles nous ont plus, d'autres moins. Mais cette exposition fût passionnante. Elle a déjà été dans d'autres villes. Merci Cheech Marin pour votre passion et votre partage. ^^

 

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Voici la fresque que réalisa John Valadez pour l'exposition et qui orne le mur du musée d'Aquitaine.

 

Hasta Luego Fellas. En Cadeau une vidéo de l'acteur qui donnera lieu à un film avec son comparse Tommy Chong. 

 

 

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 23:10

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Dimanche 2 novembre, le festival du cinéma coréen dont c'est la 9ème édition bat son plein en cette jolie journée prometteuse en excellents films. Arrivée à 14h50, je me dirige la caisse pour acheter le précieux ticket. Des personnes plus ponctuelles que moi ont déjà leur billet et patientent dehors. J'attends Lynda, qui finalement arrivera au début de séance. Dommage, je lui avais gardé une place. ;-)

 

Résumé  : Lors de la Bataille de Myeongnyang en 1597, le légendaire amiral Yi Sun-sin va affronter l'entière flotte japonaise avec seulement 12 navires.


Mais revenons au film. 3 séances sont proposées pendant le festival. ;-)

De mémoire, je n'avais jamais autant de monde dans la salle 2 du Publicis depuis la Master Class de Donald Sutherland et de Michael Madsen pour le festival Paris fait son cinéma. Pour Roaring Currents, le film a fait l'évènement en Corée du Sud en devenant le plus gros succés au cinéma avec 17 millions d'entrées.

 

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Il y avait je pense des coréens installés en France ou des touristes venus voir ou revoir ce film. Quelques sièges étaient réservés. Hé oui, il y avait des VIP. ;-) Ce qui m'a surpris c'est le nombre de jeunes enfants aussi.

16h, la salle est presque pleine. Le présentateur vient présenter le film. Parlant brièvement, il nous racontre l'immense succés du film en Corée du Sud, l'épique mais aussi du précédent long du cinéaste Ham-nim Kim: War Of The Arrows qui fût présenté dans ce même festival il y a 2 ans. Depuis le film est sorti en dvd et blu-ray en France. Un film très réussi dans sa seconde partie qui tourne au survival et donne une confrontation de légende entre le héros le chef des méchants. Dommage que le film mette un peu de temps à démarrer. :-(

Roaring Currents a le même souci. D'une durée de 127 minutes, il faut attendre une bonne heure pour que commence enfin la bataille. Et là c'est un affrontement épique qui s'offre à toi. ;-) Précisons aussi que le film est patriotique aussi mais on le comprend vu l'importance du personnage principal et de la bataille. Cela dit, je ne l'ai pas trouvé si manichéen que cela. Par exemple, les japonais sont décrits comme cruels, fourbes, violents, impérialistes alors que certains officiers coréens lâchent ou trahissent l'amiral, ne lui font pas confiance.

 

Ham-Min Kim a engagé un des acteurs de War of the Arrows : Ryu Seung-Ryong(charismatique leader et chef des pirates dans ce ROARING CURRENTS; dans WAR OF THE ARROWS, il jouait le chef des archers ennemis (grandiose dans ce film). Mais c'est surtout Choi-Min Sik (l'Amiral) qui empote le morceau. L'acteur, impérial et charismatique livrant encore une prestation de grande qualité.

 

Le film est très galvanisant ne serait-ce que dans sa dernière partie, épique à mort et flattant le patriotisme des coréens (attention, je ne dis pas que le patriotisme c'est mal). A certains moments de bravoure du film une partie du public applaudissait. Même la dame à mes côtés jubilait ou était choqué à certains moments. Le film est donc fédérateur et demeure un film de bataille spectaculaire. Les plans au ralenti, ou les travelling avants (généraux contre généraux ne manquent pas) et la bataille pourtant perdu d'avance (« on affronte Goliath » dira un des officiers coréens; la mise en scène de la bataille navale est une des meilleures que j'ai vu sur grand écran. Que ce soit dans la violence des affrontements (canons, fusils ou pendant les corps à corps, le réalisateur ne nous épargne aucun détail (on y voit des décapitations et démembrements) mais cela reste « supportable si je puis m'exprimer ainsi. Un des plus beaux plans reste celui d'un travelling circulaire au ralenti sur le bateau amiral ou les japonais et coréens s'affrontent. A cela s'ajoute une musique épique et martiale très réussie. 

Un petit bémol sur le film. Je trouve dommage que certains inserts des bateaux se brisant ou se cognant soient un peu trop visibles mais c'est pour pinailler. Cela dit je regrette un peu que le film soit long à démarrer même si les enjeux sont nécessaires. Mais dans l'excellente version longue Les 3 ROYAUMES (pour un sujet presque similaire) l'histoire commençait de suite. Attention, j'ai aimé Roaring Currents mais je lui préfère les 3 ROYAUMES. ;-)

 

 


 

 

Filmé de manière authentique, ROARING CURRENTS est un film épique qui donne une aura mythologique à l'amiral. Mais surtout donne une image patriotique intéressante sur la Corée que je ne connaissais pas (l'entraide entre les moines, paysans, marins, soldats...) donnant peu à peu une image d'une nation fière et forte qui pourra mettre en péril l'ennemi et utiliser la peur en courage.

 

 

Brillant. Clairement, Un film de cinéma. Foncez ! Le film est encore diffusé demain soir. ;-)

Et c'est un film aux décors et aux costumes de grande qualité. ^^ Un art de la guerre coréen. ;-)

 

Lienlink

http://laseancearoggy.jimdo.com/critiques-de-films/r/roaring-currents-2014/

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 07:46

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Aussi bourrin que jouissif, Le troisième long de Pierre Morel est un film d’action d’une redoutable efficacité. Se démarquant de la froideur et du sérieux de TAKEN, le film se veut plus drôle et spectaculaire grâce notamment à un John Travolta aussi cabotin qu’excentrique. Le bonheur en somme ? ^^

 

Résumé :

« James Reese est l'assistant personnel de l'ambassadeur américain à Paris. Il rend aussi parfois des petits services aux Forces Spéciales. Mais on ne lui confie que des petites missions. Jusqu'au jour où s'organise un sommet international. James doit alors collaborer avec Charlie Wax, un agent des services secrets qu'il doit aller chercher à l'aéroport. James découvre alors les méthodes "musclées" de Wax. Leur mission ne sera pas de tout repos... »

 

 

 

 

En entendant le titre du film j’avais peur de voir une comédie romantique. Mais le film est un film d'espionnage aux scènes d'actions spectaculaires mais lisibles ou le tandem met Paris à feu et à sang avec « un bodycount » impressionnant. Un film presque aussi taré que les HYPER TENSION mais aussi très drôle et rythmné. Le film étant plus le bad boy d'un James Bond ou Jason Bourne.

 

Le film commence par l’arrivée de Reece à son travail. Nous le voyons en voiture longeant la Seine, tout en écoutant « J'ai deux amours » de Madeleine Peyroux (reprise de 2004 de la même chanson chantée par Joséphine Baker en 1930). Le calme avant la tempête. C'est aussi l'occasion de connaître le quotidien professionnel et personnel du personnage. Après cette introduction un brin pompeuse mais nécessaire, l'arrivée de Charlie Wax (John Travolta) vient bousculer la tranquillité de Reece. Grande gueule, massif, portant des habits faisant plus penser à un gars infiltré dans un gang qu'un agent secret dandy et classe comme Reece le souhaiterait (à la 007), il est adepte des méthodes bourrines. On dirait plus un mercenaire qu'un agent secret. Cela dit, comme le rappelle le supérieur à la CIA de Reece, c'est le meilleur élément de l'agence. ;-)

 Le look et la performance de l'acteur vaut à elle seul la vision de FROM PARIS WITH LOVE. A tel point que je j'adorerais une suite des missions de Charlie Wax dans une autre ville. Lol

Son apparence est énorme. A la première apparition, on a du mal à croire que cet homme est un agent secret. Portant une écharpe, un veste en cuir, John Travolta n'a pas hésité à le laisser pousser le bouc et se raser le crâne pour le rôle. Mais de plus, l'acteur cabotine pendant tout le film comme il le faisait si bien dans BROKEN ARROW, OPERATION ESPADON, PUNISHER (version 2004), THE TAKING OF PELHAM 123 (version Tony Scott).

 

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Le film de Pierre Morel est aussi réussi dans les nombreuses scènes d'action que TAKEN. A la différence, qu'ici les fusillades sont privilégiées. Mais attention, elles sont toutes excellentes et WTF aussi. Que ce soit dans les lieux (un restaurant asiatique, un immeuble dans le 13ème arrondissement ou en banlieue et sur l'autoroute). Sans compter des courses poursuites et explosions en pagaille. Le film fait passer le Transporteur, autre production de Luc Besson pour un gentil film à côté de FROM PARIS WITH LOVE.

Mais le film arrive à être drôle (surtout pour le jeu différent de Jonathan Rhys Myers et John Travolta fonctionnant comme un duo dans un buddy movie); il y aussi des répliques hilarantes.

 

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A savourer comme un bon cocktail mystère qui t'explose sans crier gare, FROM PARIS WITH LOVE est un film d'action super fun et super génial tout court. Tout sauf un nanard.
La volonté de Pierre Morel (voir le making-of) de commencer comme un Paris touristique et carte postale pour aller vers un film plus dramatique (on parle de terrorisme) donne au film un côté sérieux. Même si le film ne ment pas sur ses intentions et offre un solide spectacle (proche du jeu vidéo), donnant très envie de découvrir le prochain film du réalisateur : THE GUNMAN.

 

 

 
 

 

Et puis John Travolta parlant de son cheese burger (référence à PULP FICTION, son rôle qui lui a permis de revenir sur le devant de la scène), tirant avec deux armes dans un ballet façon John Woo, shootant des assaillants avec des armes de plus en plus puissantes, fétichisant son arme en l'appelant Mrs jones, ça ne se refuse pas. Et puis Kasia Smutniak, charmante et jolie joue un rôle intéressant.

 

 

 

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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 18:54

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Devant la Devant la figure du détective privé, plusieurs clichés reviennent à l'esprit:
Une salle enfumée, une petite lampe, un personnage avec un imper, une grande ville pleine de mystères et de dangers, des femmes fatales, une enquête, des mafieux, trafiquants, tueurs, un personnage taciturne et cynique.

Le privé étant souvent taciturne, cynique ou blasé...

Des clichés qui rendent le personnage reconnaissable. Le film noir aura donné lieu à des films noirs célèbres ou le privé aura le rôle principal. Peut-on dire que ce personnage s'inscrira dans le mythologie urbaine des villes des U.S.A. ?
Enfin, le mot hard boiled, traduction de dur à cuire prendra tout son sens dans certains films. Oui, même le démentiel A TOUTE EPREUVE ; titré Hard Boiled en anglais.

 

Mais revenons au film. C’est lors du dernier Podcast de Capture Mag que Arnaud Bordas avait parlé en bons termes de  Balade entre les Tombes / A walk among the tombstones en anglais. C'est aussi lele plaisir de retrouver Liam Neeson avec une histoire sombre qui se déroule à New York dans les années 90 avec que le maire de la ville Rudolph Gulliani,ne lance la tolérance zéro pendant son mandat.


Résumé pris sur allociné :

 « Ancien flic, Matt Scudder est désormais un détective privé qui travaille en marge de la loi. Engagé par un trafiquant de drogue pour retrouver ceux qui ont enlevé et assassiné sa femme avec une rare violence, Scudder découvre que ce n’est pas le premier crime sanglant qui frappe les puissants du milieu… S’aventurant entre le bien et le mal, Scudder va traquer les monstres qui ont commis ces crimes atroces jusque dans les plus effroyables bas-fonds de New York, espérant les trouver avant qu’ils ne frappent à nouveau… »

 

 

 

 

Les premières minutes de BALADES ENTRE LES TOMBES font penser à French Connection. Une course poursuite à pied dans les rues de New York et se terminant par une fusillade. Le personnage Matt Scudder (immense Liam Neeson) incarne un personnage trouble, sur la corde raide. Il y joue avec autant de froideur un policier tourmanté, alcoolique et imprévisible. D'ailleurs, le début du film m'a fait penser à celui de Narc de Joe Carnahan (vivement la sortie de Stretch), en moins nerveux mais tout aussi percutant. :-)



Après cette introduction glaçante, nous retrouvons un personnage solitaire en 1999 dans la même ville. Matt Scudder est devenu détective privé. Il rend des services. Son quotidien consiste entre les enquêtes, les séances chez les AA, un repas dans un dinner. Et c'est après que commence l'enquête. Dabord réticent, le détective finit par accepter.

Scott Frank film NYC de manière très lugubre; l'histoire a lieu pendant l'automne ou l'hiver. La ville n'a jamais paru aussi morne et grise. Les quartiers n'ont rien de glamour. On y voit squats, un cimetière, un quartier avec des détritus sur le sol. 

Bref, l'anti-carte postale. Mais le réalisateur n'oublie pas de rappeler quelques lieux emblématique des la ville : la 5ème avenue ou se déroule une partie de l'histoire, la bibliothèque, un quartier résidentiel de Brooklyn. D'ailleurs, nous y verrons par moment la statue de Liberté et aussi les 2 Tours.

 

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Plus l'enquête avance et plus nous en apprendrons sur l'identité des tueurs. Excellente idée, de découvrir leur visages et leur apparences petit à petit. D'ailleurs, certains plans sont filmés floutés quand nous les voyons laissant planer un doute et malaise. D'ailleurs leur méthodes et leur actes font flipper (à l'image du générique du début du film). On ne sait pas trop sur leur passé. On sait juste qu'ils vivent ensemble.

Autres personnages, celui de T.J. Et de Danny Ortiz. Danny Ortiz est le dealer ou plutôt trafiquant qui engage le détective. T.J. (excellent Brian Astro Bradley).

T.J. Est un orphelin solitaire. Comme le détective il est souvent seul et incarne un partenaire efficace. Les Deux se charrient (« ne te sens pas désolé pour moi ») Mais finissent par se connaître et se confier. T.J. Devenant un allié de poids pour le détective. Nous aurons droit à des notes d'humour. Le détective est anti-technologie. Il fonctionne sans téléphone portable, sans internet pour ses recherches. Ce qui rajoute son côté marginal. T.J se moquera de lui en le comparant à un amish. ;-) Alors que pendant un interrogatoire, le détective mentionnera un chapeau Stenson. Le détective agit aussi dans l'illégalité puisque il n'a pas de licence de privé.

Autre bon point du film, les références littéraires cités par T.J., le gamin des rues. Fan d'histoire et cultivé il cite les personnages de détective Sam Spade, Philip Marlowe et cherche à devenir un détective grâce à la figure parternel de M. Schuder.

 

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En donnant une touche rétro dans la progression de l'histoire avec les révélations lors de l'enquête, BALADE ENTRE LES TOMBES est un grand film noir, montrant un NY sombre et crasseux (limite comme dans MANIAC de Bill Lustig). Glauque mais finement interprété. Liam Neeson s'imposant en anti-héros urbain, l'anti TAKEN (que j'adore attention). Mais ce qui le rend plus humain et fragile. Tu ressord de la salle glacé mais le film donne furieusement envie de lire les livres de Lawrence Block et de voir l'adaptation d'un de ses romans avec Jeff Bridges : 8 MILLIONS DE FACON DE MOURIR ressortie récemment.

Un film de détective rare. Loin de l'humour et de l'ironie des récents mais géniaux LES CADAVRES NE PORTENT PAS DE COSTARD LA NUIT, QUI VEUT LA PEAU DE ROGGER RABBIT ? KISS KISS BANG BANG, LE DERNIER SAMARITAIN. Le film faisant plus penser à la noirceur de SEVEN. Ah oui et quel plaisir de revoir Ólafur Darri Ólafsson qui joue Jonas et le clin d'oeil à TAKEN. ;-)

 



En cadeau, en 3 parties l'émission CITIZEN D. pour les 10 ans de CA CARTOON. La classe à la Canal. ;-)

 


 

 

 

 

 

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