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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 19:50

Il y a quelques jours, je suis allé à l’avant-première du film, mais sans l’équipe du film. Snif. C’était au Grand Rex à Paris. Le film était diffusé en VF. Après vision du film, je comprends mieux le choix de la VF. Ceux qui n’aiment pas les caméras qui bougent en auront pour leur frais de doliprane. Mais ça ne veut pas dire que le film n’est pas agréable à suivre. D’ailleurs, le film pourrait être un candidat pour un film à voir entre potes un samedi soir. ;-). Mister Shin pourra peut-être vous le confirmer.

 

Résumé piqué sur allociné :

« Attachez votre ceinture. Hardcore Henry est certainement l’expérience la plus intense et la plus originale à vivre au cinéma depuis bien longtemps !

Vous ne vous souvenez de rien. Votre femme vient de vous ramener à la vie. Elle vous apprend votre nom : Henry.

Cinq minutes plus tard, vous êtes la cible d’une armée de mercenaires menée par un puissant chef militaire en quête de domination du monde. Vous parvenez à vous échapper mais votre femme se fait kidnapper. Vous voilà perdu dans un Moscou hostile. Ici tout le monde semble vouloir votre mort. Vous ne pouvez compter sur personne. Sauf peut-être sur le mystérieux Jimmy. Pouvez-vous lui faire confiance ? Arriverez-vous à survivre à ce chaos, sauver votre femme et à faire la lumière sur votre véritable identité ?

Bonne chance Henry, vous allez en avoir besoin. »

 


A la différence d’un « found footage », l’équipe du film a fait le choix de filmer en vue « First Person Shooter » pendant quasiment tout le film (sauf pour deux séquences de rêve qui se déroulent dans le passé du personnage principal).

La Go Pro utilisée favorise une immersion réussie dans l’univers du film, donnant une impression de réel et permettant de suivre le personnage tout le temps, comme les jeux vidéo en FPS donc. Oui, je m’embrouille. L’expérience est presque celle d’un jeu vidéo. Dans Hardcore Henry, on ne peut pas faire pause. On accompagne le personnage pendant 1h30 et autant vous dire que ça défonce.

Ainsi, le début du film rappelle un peu celui de Half Life ou le personnage du jeu vidéo se réveille on ne sait où. Il doit trouver les réponses de son identité par lui-même en explorant, en interrogeant et en combattant ses ennemis. Dans Hardcore Henry, ce sera un peu le cas, mais le personnage aura plus de répit. Henry se fera aider par Tonton Jimmy, un personnage, ou devrais-je dire, des personnages interprétés par l’excellent Sharlto Copley. Ce dernier joue le rôle d’ange gardien et fait des apparitions dans le film comme homme de main, soldat britannique, junkie… Il sauve souvent in extremis Henry et peut s’avérer ambigu par moment. Rassurez-vous, je ne spoile pas. ;-). Sharlo Copley est le personnage du film à la fois taré et bienveillant et charismatique. Ce qui est moins le cas du méchant et de la femme d’Henry.

Parlons maintenant de l’histoire. Henry se fait pourchasser par des hommes de main de plus en plus nombreux et puissants. Le pitch est simple. C’est une chasse à l’homme. Le but est de ramener le « cobaye ». Voilà, c’est simple. On n’est pas dans la philosophie mais plutôt dans la « bourrinerie » : tire et pose des questions après. Car c’est là la force du film. Chaque séquence surpasse la précédente en folie destructrice et sanglante. J’en veux pour preuve le générique filmé en slow motion où l’on voit les impacts de coups et de balles sur des corps. A la sortie du film, je comprends l’interdiction aux moins de 16 ans. Les fusillades, courses-poursuites, explosions, mains à mains s’enchainent sans temps mort. Un simple brouillage te fait passer à la séquence suivante. Habile montage. Mais j’avoue être moins fan la vue en FPS pendant les combats aux corps à corps (la caméra bouge trop vite et donne mal à la tête). Heureusement, la séquence spectaculaire de fin (zou, je spoile) à un contre 100 sous le titre « Don’t stop me now » de Queen est entrainante. ^^

 

 

Hardcore Henry est une expérience non pas inédite (la vue à la première personne dans un film s’est déjà fait lors d’excellentes séquences dans Strange Days, Doom, les courts de Freddyview, Prodigy, le clip de Martin W. Andersen "That's Life",..), mais efficace. De l’action à fond les ballons, de l’humour (Sharlto Copley, je pense le revoir en VO rien que pour lui, pour saisir la subtilité de ses accents). Le pitch du film est classique et pompe un peu sur les Hyper Tension (recharger ses batteries et survivre) et le bourrin d’Ultimate Game. Il cherche juste à créer un FPS au cinéma pendant 1h30. Ça marche, mais prévoyez des dolipranes tout de même.

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